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Des études approfondies pour confirmer cette hypothèse.

CONTENUS 

1. UN MYTHE ET DES MYTHOLOGIES

 

Selon les lieux, grottes ornées majeures ou grottes plus mineures, abris sous roche, inscriptions rupestres diverses, nous sommes confrontés à des contenus variables et de différentes natures. Les grands panneaux, comme celui des cervidés dans la grotte de Chauvet ou celui des chevaux dans la grotte de Pech-Merle, celui de la "scène du puits" dans la grotte de Lascaux, voire celui des bisons à Niaux, livrent à nos esprits, selon notre décryptage, tous les trois un narratif visuel iconique se référant à un mythe d'origine très riche et complexe. On retrouve également ce mythe dans la frise noire de Pech Merle et dans la frise des taureaux de Lascaux.

 

Ce mythe de création, déchiffré sur ces panneaux successifs, s'accompagne de variantes stylistiques, chromatiques et thématiques qui en accroissent l'intérêt. 

2. UN CULTE PROBABLE DES ANCÊTRES

Nous avons pu découvrir grâce à notre approche stéganographique dans toutes les grandes grottes du paléolithique connues et dont les fresques sont largement documentées, en particulier en Europe, des représentations anthropomorphiques, très précisément, des représentations lisibles selon nos critères actuels et historiques de la figuration, qui forment des visages cachés.  Ce qui a constitué une première découverte, d'une considérable importance.

Ces visages sont apparus à nos yeux modernes habitués aux images depuis plus de 5000 ans de civilisation humaine comme extrêmement réalistes, édentés, chauves, à barbe, parfois mutilés, énucléés, maigres ou tuméfiés, pour certains en surcharge pondérale, souriants, nous regardant, possédant des expressions très humaines et touchantes.

Nous avons pensé que leur présence parmi des messages dont le caractère nous apparaît comme sacré suivant notre analyse des grands panneaux rendait compte d'un statut important. Ainsi, dans la grande frise des taureaux à l’entrée actuelle de la grotte de Lascaux, nous avons pu déchiffrer une immense femme d’une beauté exceptionnelle, privée de bras, de main et surtout de pied. Le gigantisme de la représentation (+ de 10m de long) et l’absence d’appui caractérise, dans l’histoire de l’art, les divinités des figures féminines humaines.

3. DES CONTENUS DE NATURE ENCORE INDÉTERMINÉE

En dehors des mythes et d'un possible culte des ancêtres, il nous faut clarifier les contenus graphiques moins prégnants visuellement, ou disposés en périphérie, de formats apparemment abstraits. Sont-ils pour autant moins essentiels ? Les images dont nous disposons sont trop succinctes, parcellaires ou mal cadrées. Il nous faut rechercher une iconographie complémentaire pour commencer à répondre à ces questions.

HERMÉNEUTIQUE*

1. EXHAUSTIVITÉ

Il nous semble que seule l'exhaustivité de l'exploration de cette écriture pourra nous permettre par le croisement des informations de sécuriser l'interprétation de ces messages iconiques. Il nous semble nécessaire d'établir une collaboration entre chercheurs pour affiner la compréhension des contenus, mais aussi rassembler les données iconographiques et intellectuelles possédées par chacun d'eux.

 

 

2. TRANSDISCIPLINARITÉ

 

Par ailleurs, c'est dans le cadre d'un travail transdisciplinaire que l'on pourra articuler différentes facettes complexes des messages qui nous sont parvenus. À cette condition, nous pourrons nous connecter au monde, que nous pourrions qualifier de merveilleux, présent dans l'esprit de nos ancêtres, transmis par cette écriture iconique cachée. Un monde de mythes et de symboles à partir desquels nous, représentants de l'espèce Sapiens Sapiens, nous sommes sûrement édifiés.

*Herméneutique. On parle d'herméneutique pour l'interprétation en général des textes, des symboles et des mythes.

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